Tunis,1 mai (TAP)- Les journalistes associés à la préservation des écosystèmes humides à Bizerte Le ministère de l’Environnement vient de lancer un concours destinés aux journalistes, créateurs de contenus et étudiants en journalisme pour les associer aux efforts de sensibilisation à la nécessité de sauvegarder et de dépolluer la lagune de Bizerte et les écosystèmes humides dans la région, et ce, dans le cadre du programme "Ecopact". Une journée d’information destinée aux médias a été organisée, dans ce cadre, à Bizerte, le 28 avril 2025, sur la thématique "Les médias partenaires d’EcoPact pour une transition écologique dans la région de la lagune de Bizerte". En effet, la lagune de Bizerte qui s’étale sur une superficie de 120km2, est un écosystème d’une grande richesse en Tunisie. Toutefois, il fait face à des défis environnementaux majeurs tels que la pollution, l’urbanisation croissante et la surexploitation de ses ressources naturelles. Pour préserver cet écosystème vital, le programme EcoPact, d’un coût global de l’ordre de 90 millions d’euros (cofinancé par l'UE), met en œuvre des initiatives durables et des solutions concrètes visant à éliminer les principales sources de déchets urbains et industriels et les émissions atmosphériques polluantes qui contaminent le lac de Bizerte. Le programme vise également à améliorer les conditions sanitaires et environnementales de près de 400 000 habitants vivant à proximité des sources de pollution, à garantir une production industrielle durable des 3 grandes entreprises nationales et plus de 20 entreprises publiques et privées, à favoriser l’accès à l'assainissement pour 10 000 personnes des zones urbaines et 26 000 des zones rurales. Il s'agit aussi de développer des activités et des opportunités d'emplois à l'échelle locale dans les domaines des eaux usées, de la gestion des déchets, de la pêche et de l'agriculture et de renforcer le savoir-faire des acteurs, ainsi que du potentiel d'initiatives des ONG locales. Qualité de l'air intérieur: Mise en garde contre les risques des parfums d'ambiance sur la santé humaine Contrairement aux idées reçues, l’air intérieur pourrait être plus pollué que l’air extérieur et désodoriser son intérieur pourrait charger le milieu en polluants. L’usage excessif de désodorisants d’air dans les habitations et les espaces professionnels risque d’entraîner divers problèmes de santé, notamment des irritations des voies respiratoires, des réactions allergiques, des crises d’asthme, ainsi que des perturbations hormonales, a averti le ministère de la Santé, mi-avril 2025. Il a pointé du doigt, dans un communiqué, la composition chimique potentiellement nocive de ces produits, relevant qu’à long terme, inhaler des polluants pour de longues durées pourrait accroître le risque de développer des maladies chroniques telles que les affections cardiovasculaires ou certains types de cancer. Le ministère a ainsi recommandé de privilégier des alternatives naturelles comme les huiles essentielles ou les plantes aromatiques. Il insiste également sur la nécessité d’éviter l’exposition à ces produits pour les personnes vulnérables, notamment les enfants, les femmes enceintes et les individus souffrant de troubles respiratoires ou d’allergies. Les citoyens sont conseillés de bien ventiler leurs logements en ouvrant régulièrement les fenêtres, et d’opter pour des produits dont la composition est clairement indiquée et la date de péremption respectée. La FAO soutient la production des semences biologiques en Tunisie Un cycle de formations au profit d’agriculteurs multiplicateurs de semences biologiques sera organisé, en Tunisie, par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) en collaboration avec la Banque Nationale des Gènes (BNG). Son objectif est de doter les producteurs des connaissances fondamentales, des techniques nécessaires pour perdurer la dynamique de production des semences biologiques, indique la FAO, mardi, dans un communiqué. Ces producteurs seront approvisionnés en semences certifiés bio ou non traités pour lancer la production des semences biologiques. Il est question aussi de renforcer leur autonomie, tout en favorisant la diversité génétique et la résilience des cultures afin d’appréhender les défis mais aussi les opportunités qu'offre la multiplication des semences biologiques dans un monde en constante évolution. L'ONG "Notre Grand Bleu" et l’APAL surveillent la nidification de la mouette à pattes jaunes dans les iles Kuriat Dans le cadre du projet The MEDFund, une équipe du comité de gestion intégrée de l’Aire marine et côtière des iles Kuriat, Notre Grand Bleu et l’Agence de protection du littoral (APAL) ont détecté, le 23 avril 2025, des nids due la mouette à patte jaunes, appelé aussi Goéland. La présence de ces nids constitue un bioindicateur de bonne santé de l’écosystème marin et côtier, estiment les partenaires de ce projet. Les iles Kuriat représentent un site important pour l'avifaune méditerranéenne. Elles représentent à la fois, un abri et un dortoir à différents types d'oiseaux migrateurs durant leur passage par les cotes tunisiennes. Il s’agit entre autres de la sterne voyageuse , le flamant rose , le grand cormoran , les passereaux , et les hérons ... D'autre part l’aire marine et protégée des iles Kuriat est un site de nidification pour certaines espèces nicheuses importantes telles que la sterne naine , la fauvette mélanocéphale, l'aigrette garzette et le goéland leucophée, qui domine le site avec un taux de nidification très élevé. Le réseau arabe pour la lutte contre les polluants environnementaux émergents appelle à plus d’actions contre les micro-plastiques Le réseau arabe pour la lutte contre les polluants environnementaux émergents, dit EPN, une initiative visant à relever les défis environnementaux liés aux polluants émergents dans la région arabe, a appelé à accroitre d’efforts pour lutter contre la pollution par les microplastiques et les substances chimiques très persistantes, plus connues sous le nom de PFAS, dans la région. Le réseau a souligné la nécessité de renforcer les actions de détection de ces polluants et d’améliorer les mécanismes de suivi environnemental en plus du développement de la recherche scientifique visant à identifier les solutions environnementales durables et de la sensibilisation du public sur l’usage responsable des produits en plastique et les produits chimiques. La coopération entre les cercles scientifiques et sociaux est indispensable pour réduire la pollution et protéger les ressources et la santé humaine, estime le réseau. Le changement climatique modifie l'axe de rotation de la Terre, selon une nouvelle étude Des chercheurs de l'École polytechnique fédérale de Zurichl'ETH Zurich, dirigés par le professeur Benedikt Soja, ont pu démontrer comment le changement climatique modifie l'axe de rotation de la Terre et la durée du jour. La vitesse de rotation, jusqu'alors principalement influencée par la Lune, dépendra désormais beaucoup plus du climat, selon leur étude publiée dans la revue scientifique "Geophysical Research Letters", en 2024. Lorsque les blocs de glace à la surface de la Terre fondent en raison du changement climatique, la rotation de la Terre et la durée du jour changent également en raison de ce déplacement de masse, selon la même étude. Le mouvement polaire correspondant est déclenché par des variations de masse, telles que la fonte des calottes glaciaires polaires, ont pu expliquer, pour la première fois, les chercheurs de l'ETH Zurich. Ils ont évoqué les différentes causes du mouvement polaire à long terme dans la modélisation la plus complète à ce jour, en utilisant des méthodes d'IA. Leur modèle et leurs observations montrent que le changement climatique et le réchauffement climatique auront une plus grande influence sur la vitesse de rotation de la Terre que l'effet de la Lune, qui détermine l'augmentation de la durée du jour depuis des milliards d'années. En conclusion, il ressort de leur étude que "Le changement climatique en cours pourrait donc affecter les processus en profondeur dans la Terre et avoir une portée plus importante qu’on ne le pensait auparavant". Il n’y a toutefois guère lieu de s’inquiéter, car ces effets sont mineurs et il est peu probable qu’ils présentent un risque, rassurent les auteurs de l’étude. IG-MBA-MYK |