GENEVE, 21 janv (TAP) - L'aide arrive à Ghaza "à grande échelle", conformément à l'accord de cessez-le-feu, mais des besoins considérables demeurent dans toute l'enclave palestinienne dévastée, ont déclaré mardi des humanitaires de l'ONU. Au troisième jour du cessez-le-feu entré en vigueur dimanche 19 janvier, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA ) a salué "l'arrivée à grande échelle" de l'aide humanitaire vitale dans l'enclave, après 15 mois de bombardements sionistes dévastateurs. Les camions d’aide humanitaire ont commencé à entrer dans Ghaza "quelques minutes après l’entrée en vigueur de l’accord", a déclaré Jens Laerke, porte-parole de l’OCHA". "Enfin, une aide à grande échelle est en train d’arriver. C’est un espoir immense, fragile mais vital. Cet accord doit tenir", a-t-il souligné depuis Genève. Les priorités immédiates pour les Palestiniens de Ghaza sont "l’approvisionnement en nourriture, l’ouverture de boulangeries, l’accès aux soins de santé, le réapprovisionnement des hôpitaux, la réparation des réseaux d’eau, la réparation des abris, le regroupement familial", a détaillé le porte-parole. "Nous avons fait beaucoup de choses depuis le début, mais elles sont loin d’atteindre l’ampleur nécessaire. Et c’est ce que nous espérons pouvoir faire maintenant et ce sur quoi nous travaillons", a-t-il dit. Les besoins urgents en matière de santé doivent également être satisfaits à Ghaza, où un hôpital sur deux n’est pas fonctionnel, d’autres ne fonctionnent que partiellement et la majorité des établissements de santé ont subi des dommages, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). "L'idée est d'essayer de fournir le plus rapidement possible des installations de santé aux habitants de Ghaza, en se concentrant sur les soins d'urgence, la santé maternelle et infantile et d'autres domaines", a déclaré le porte-parole de l'OMS, Tarik Jasarevic. Il a noté que "ce sont 12.000 patients qui doivent encore être évacués hors de Ghaza. Nous devons nous assurer que ces personnes puissent aller recevoir les soins médicaux dont elles ont besoin". INTER/APS |