RAMALLAH/Palmestine 25 févr (TAP) - L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a exprimé mardi sa profonde préoccupation par l'escalade sioniste en Cisjordanie occupée et par l'impact des attaques "en forte augmentation" contre le secteur de la santé, a déclaré mardi son représentant en Palestine. "Nous sommes profondément préoccupés par la situation en Cisjordanie et son impact sur la santé", a déclaré Rik Peeperkorn, représentant de l'OMS en Palestine, aux journalistes par liaison vidéo depuis la bande de Ghaza. "Nous constatons que les foyers de violence actuels et les attaques contre les services de santé augmentent de manière spectaculaire en Cisjordanie", a-t-il souligné. L'OMS indique qu'"il y a eu 44 attaques cette année qui ont affecté la fourniture de soins en Cisjordanie, et quatre établissements de santé ont été touchés". "Quatre patients sont décédés alors qu'ils attendaient une ambulance et huit agents de santé ont été blessés alors qu'ils tentaient d'atteindre des patients", a-t-il indiqué. Il a également fait savoir que "25 professionnels de santé et patients avaient été tués et 121 blessés en Cisjordanie du 7 octobre 2023 - date du déclenchement de la guerre génocidaire sioniste à Ghaza - au 14 février 2025". L'OMS a aussi fait part de "sévères restrictions de mouvement" à travers la Cisjordanie, notamment des obstacles affectant la circulation des ambulances et l'accès des professionnels de la santé. Des dizaines de milliers de Palestiniens ont été forcés de quitter leurs maisons à Jénine et dans la ville voisine de Tulkarem, dans le nord de la Cisjordanie, depuis que l'entité sioniste a commencé son opération meurtrière le mois dernier après avoir conclu un accord de cessez-le-feu à Ghaza après 15 mois de bombardements. Entre le 1er janvier et le 13 février, pas moins de 82 Palestiniens ont été tués en Cisjordanie, selon les dernières données de l'OMS. L'entité sioniste a envoyé dimanche des chars en Cisjordanie pour la première fois depuis plus de 20 ans et ordonné à son armée de se préparer à un "séjour prolongé" dans la région en violation du droit international. INTER/APS |