GHAZA/Palestine 16 mars (TAP) - Le ministère palestinien de l'Economie nationale a lancé samedi un appel urgent à la communauté internationale, en particulier aux Nations unies, l'exhortant à faire pression sur l'occupant sioniste pour autoriser les livraisons d'aide à Ghaza et pour qu'il cesse immédiatement d'utiliser la famine et la privation comme outils de guerre contre l'enclave, a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa. Cet appel a été lancé à l'occasion de la Journée mondiale des droits des consommateurs, le 15 mars, reconnue par les Nations unies en 1983. Le thème de cette année est "Modes de vie durables", a précisé Wafa. "Nous rappelons au monde entier que (l'entité sioniste) refuse d'autoriser la fourniture des produits de base et humanitaires, en particulier l'eau, l'électricité et la nourriture, à la population de la bande de Ghaza", a dit le ministère. "Ceci fait suite à l'effondrement de tous les besoins vitaux fondamentaux, au siège de plusieurs villes de Cisjordanie occupée, notamment dans le nord, et à l'établissement d'environ 900 points de contrôle militaires (sionistes) qui restreignent la circulation des personnes et des biens, sans compter le déplacement d'environ 41 000 citoyens", a-t-il expliqué. Et de souligner que "cette journée se déroule pour les Palestiniens dans des circonstances exceptionnelles qui exigent de la communauté internationale, avec ses différentes instances, le respect des lois internationales garantissant le droit des citoyens à satisfaire leurs besoins et leurs droits fondamentaux, notamment en temps de guerre". Or, l'occupant sioniste "n'accorde plus aucun poids à ces lois et se fixe des normes qui ne sont ni légales ni morales", a déploré la même source. Par ailleurs, dans un communiqué publié vendredi, le bureau des médias à Ghaza a mis en garde contre la détérioration de la situation humanitaire et la résurgence de la famine en raison de la fermeture continue par l'occupant sioniste des passages vers la bande de Ghaza pour le 13e jour consécutif. Depuis le 2 mars, à la suite de l'expiration de la première phase de l'accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 19 janvier à Ghaza, l'entité sioniste a bloqué l'entrée des expéditions d'aide, y compris la nourriture, à Ghaza. INTER/APS |